Posté le 19/05/2008 | Catégorie : Rigolo | 4 Commentaires »
Un (petit) texte que j’ai écris ce weekend en atelier d’écriture (ohohoh), vous pouvez le lire hein, au mieu ça vous fera marrer, au pire vous me détesterez juste un peu plus (ça peut être une eventualité, enfin peut-être, jsais pas, enfin voila quoi lolilol.).
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Je crois qu’aucun souvenir n’avait auparavant imprégné mon corps et mon esprit de la sorte. C’était il y a une dizaine d’année.
Je vivais depuis un moment dans une petite tribu au coeur de l’Himalaya. Une tribu primitive comme on les appelle. C’est pas plus mal, chez eux on se réunit et on bouffe ce qu’on a. Chez nous, on bouffe chacun chez soi, son steak Charal en promo au Cora©, acheté soi même, avec ses propres sous, gagnés soi même chez… enfin bref, merci Lanfeust pour l’image (oui je lui ai un peu pompé l’idée de départ sur les primitifs.).
Après quelques mois passé ici, au fin fond du Nepal, ou peut-être déjà au Tibet (si si ça existait déjà avant les JO), coupé du monde, sans wifi, et même sans câble ethernet, le chef de la tribu me proposait enfin de devenir membre de la tribu des Lotus. J’allai enfin devenir un des leurs. J’allai enfin avoir des droits. J’allai enfin avoir des devoirs. J’allai enfin avoir ma propre yourte payé aux frais de la princesse (faut pas déconner). J’allai aussi enfin pouvoir participer aux scrutins, et voter pour ou contre toute modification de la constitution en vigueur. Enfin.
Mais pour ça, je devais me soumettre à une de leur plus ancienne tradition. Je devais participer au rite que passait chaque adolescent pour devenir un homme. Un peu la honte pour un mec de 26 ans. J’acceptai tout de même de me livrer à une course épique. La vraie, la seule, la véritable course de « Sulkudlao » !
Enfin arrivé en haut de la plus haute des montagne de la région, on ne connaissait pas son nom a l’époque (c’était environ au XVIeme siècle ap. J.C(hirac)), la pression atmosphérique montait proportionnellement à la pression que subissait les quinzes concurrents, et surtout, pesait douloureusement sur ma pression intestinale.
Nous étions prêt à partir, le cul à l’air, prêt à dévaler toute la montagne, d’ici jusqu’à tous là bas. « Là bas » était la bonne expression. La tension était à son comble, oui, notre position dans la course allait déterminer notre futur statut dans la tribu. Aspirant au poste de chef de tribu, Aspirant citoyen, Aspirant femme, ou Aspirant la poussière. Alors qu’eux était sur-entraîné depuis leur naissance, je me voyais de mieux en mieux aspirateur en chef.
C’est parti, je m’élance, je sens une douleur froid s’emparer de mon arrière train, mon postérieur me brûlait sur la glace et.. je ne me suis plus souvenu de rien.
Je me rappelle être arrivé en bas, gisant devant une longue traînée marron, les fesses rouges, le cul en feu, la raie en sang, l’anu.. bref, ça ne devait pas être terrible à voir.
Mais j’étais premier, par je ne sais quelle miracle, peut-être une trajectoire parfaite couplé aux gaz carboniques, ou a l’avantage que procurait ma coulante en terme de frottement? Dans quelques années, je pouvais enfin aspirer à détrôner notre bien aimé chef des Lotus. J’étais heureux.
Aujourd’hui, 10 ans plus après, on m’appelle « confortplusplus », et les habitants du petit village viennent en pèlerinage me livrer, en offrande, une multitude d’énorme paquet de papier toilette confort plus, triple épaisseur, senteur fleur de pêcher, ou menthe, ou lavande, ou huile d’olive. Quel plaisir.
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Ca répond un peu à la nouvelle problématique de ce blog, qui est maintenant, ou dans quelques instants (même si je doute que quelqu’un lise ces lignes avant que je la mette en ligne) dans la présentation du blog.
Sympa le petit troupeau de papier Q non?
Allez à seplu tchao ciao enlarge your penis et prenez soin du rock’n'roll.
